De l’argent destiné à l’administration fiscale Genevoise a mystérieusement atterrit sur le compte d’un chirurgien-dentiste Suisse. Quand les personnes qui lui avaient fait un virement se sont rendues compte de l’erreur, l’intéressé a essayé de profiter de la situation en leur réclamant une « commission » sur le montant initial pour « frais administratifs ».
L’erreur de compte se produit au moment du scan du numéro de référence du bulletin de versement : deux Genevois ont utilisé leur téléphone pour scanner les 27 chiffres du numéro en question et se sont tous deux aperçu plusieurs mois plus tard que le destinataire n’était pas le bon.
Le premier, un informaticien de 26 ans a versé 492 francs au dentiste et s’en est rendu compte trois mois plus tard en faisant de l’ordre dans ses paiements. Il a donc envoyé un courriel au docteur pour demander la restitution de l’argent. Malgré les preuves fournies, son interlocuteur lui a répondu : « Nous n’avons eu aucun versement crédité sur notre compte durant tout le mois de mai. Je ne retrouve votre virement nulle part dans ma comptabilité ».
Après un dialogue de sourds qui a duré deux mois, le jeune homme a mis le dentiste aux poursuites. Le professionnel a tout de même fini par reverser 432 francs. Mais, de manière unilatérale, il a décidé de prélever une « taxe de 60 francs » pour le temps que lui ont pris les recherches du virement litigieux.
Une trentenaire Genevoise, a eu exactement le même problème avec le dentiste. Elle raconte au journal 20 Minutes : « En juillet 2018, j’ai voulu virer 1000 fr aux impôts. J’ai payé par e-banking sur l’app de la Raiffeisen en scannant sur mon portable le bulletin de versement. Quatre mois après, j’ai constaté que l’argent est allé sur le compte d’un cabinet dentaire ».
En Janvier, elle a retrouvé le contact du docteur et lui a aussitôt écrit un mail pour exiger la restitution de l’argent. Quatre jours plus tard, il lui a répondu : « Je vais vous retenir 50 francs pour frais administratifs » mais s’est finalement ravisé rapidement suite à la publication d’un article rapportant le 1er cas avec le jeune informaticien. « Le lendemain de la parution de l’article de 20 minutes, il m’a remboursé mes 1000 fr » a-t-elle expliqué.
Source : 20 Minutes
Comments