Emmanuel Macron a confirmé la création de 4 000 postes d’assistants médicaux à l’horizon 2022. À l’image des assistants dans les cabinet dentaires ou ophtalmologiques, ils seconderont les médecins libéraux dans leur activité quotidienne pour alléger leur tâche et augmenter le nombre de consultations.
À mi-chemin entre l’infirmier et le médecin, il sera une sorte de « super infirmier » dont le soutien permettra aux médecins de se décharger notamment de la partie administrative mais aussi et surtout à travers la réalisation d’actes simples (préparation de la consultation, accueil du patient, prise de tension, de température…).
Selon le Président de la République, ces professionnels pourraient faire gagner entre 15 et 20 % de temps médical aux médecins et ainsi leur permettre d’augmenter le nombre de consultations.
Il n’existe pas encore de formation ou de diplôme spécifique pour devenir assistant médical. Dans un premier temps, ils seront donc des aides-soignants, des infirmiers et des secrétaires médicaux qui auront bénéficié d'une courte formation supplémentaire.
La priorité étant de lutter contre les déserts médicaux, ils seront d’abord affectés dans des zones manquant de médecins. Mais le chef de l’État a précisé qu’au final, il souhaitait en déployer à travers tout l’Hexagone, « le nombre de 4 000 pouvant être dépassé si la situation l’exige ».
Les assistants médicaux ne pourront intégrer que des cabinets dans lesquels plusieurs médecins consultent. En contrepartie, ces derniers devront s’engager sur des objectifs et des résultats : prise en charge de nouveaux patients, raccourcissement des délais d’attente, action de prévention, consultation non programmée…
Selon la ministre de la Santé Agnès Buzyn, c’est la sécurité sociale qui devrait prendre en charge une majeure partie du salaire des assistants médicaux mais aucune grille de rémunération n’a été communiquée. C’est un point qui reste flou et qui devra faire l’objet de négociations.
Source : RegionsJob
Comments